Vision Infernale [Solo]

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Hayaste Enedwaith

Hayaste Enedwaith


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MessageSujet: Vision Infernale [Solo]   Vision Infernale [Solo] I_icon_minitimeMar 20 Mai - 17:55

Vision Infernale [Solo] 203401VisionInfernale
           Hayaste poussa la porte avec une délicatesse toute relative, non pas qu’elle fut d’une nature brute, mais parce que la Poudre de l’Altérateur la gênait, empêchait sa prudence de porter ses fruits. L’espace d’une terrifiante seconde, elle se sentit dans la peau de Desch Enedwaith. La vision la fit frémir, et elle s’arrêta sur le pas de la porte. Il avait coutume de rentrer plus ivre chaque soir que le jour précédent, et le bruit qu’il causait en débarquant dans la maison allait crescendo. Comme s’il perdait la faculté de ses sens au fil du temps, que ses interactions avec le monde extérieur s’altéraient. Plus il ingurgitait d’alcool, moins ses gestes étaient précis et plus son caractère violent s’aggravait. Elle se rappela le nombre incalculable de fois où elle s’était retrouvée obligée de calmer les plus jeunes, de les faire se rendormir, afin qu’ils ne soient pas en mesure de voir leur géniteur sous sa plus triste augure. La jeune fille inspira, entra enfin, et se rinça le visage une bonne poignée de secondes avant de se déclarer satisfaite, et de juger ses idées suffisamment claires. La drogue est un fléau, pensa-t-elle amèrement.

Habituellement, la Poudre qu’elle s’administrait intensifiait son enthousiasme et, loin d’effacer la souffrance, elle l’étouffait par un bonheur immodéré et injustifié. C’était plaisant, agréable, de se sentir heureux pour quelques heures avant de replonger dans la vie réelle. Elle oubliait, le temps où la drogue faisait effet, combien ce monde lui était détestable, et à quel point elle se sentait lasse de vivre. A dix-sept ans, elle avait perdu plus de parents que certains n’ont de famille.
La Poudre de l’Altérateur avait la particularité de se moquer éperdument de toutes ces histoires ; la drogue la rassurait, amoindrissait ses peines, lui chuchotait à l’oreille qu’après la souffrance il fallait s’attendre à des jours meilleurs. Mais ce soir, et elle eut dû se rappeler de cette éventualité, la drogue avait pris un autre chemin, celui dit « secondaire ». Celui où la négativité était trop forte, et la drogue s’en emparait pour l’amplifier, rejeter au loin les quelques onces de plaisir qu’il lui restait encore. Comme une confusion entre le bonheur et le malheur, elle avait amplifié sa tristesse plutôt que ses espoirs illusoires.

Hayaste l’endurcie, la tenace, la têtue, pleura. Elle s’écroula contre le mur et laissa rouler les larmes sans retenue mais sans sanglots non plus. Plus qu’un désir, c’était devenu un besoin vital, l’unique moyen de desserrer l’étau qui lui enserrait continuellement la poitrine, d’alléger le poids qui pesait sur ses épaules, de minimiser ce que l’on ne pouvait supprimer.

« Hayaste ? Tu…

- Dégage ! »

Elle n’avait guère souhaité employer une telle agressivité dans ses mots, mais une discussion avec son père mènerait inévitablement à un affrontement. Dans la situation où elle se trouvait, la rage risquait d’être décuplée par la drogue, et elle ne pouvait en conséquence promettre de ne pas riposter. Or, à la surprise générale, elle n’avait aucune envie de s’abaisser au niveau de son géniteur ; à vrai dire, c’était là sa seule crainte. A force de côtoyer certaines personnes, elles deviennent une part de nous-mêmes. Et cette part l’effrayait, de par sa virulence et son aspect malfaisant. Elle ne souhaitait pas le malheur des autres, et pourtant combien de fois s’était-elle laissée aller à imaginer tuer quelques humains qu’elle haïssait ? Ce n’était pas la Hayaste qu’elle souhaitait devenir, le portrait de son père était le contre-exemple parfait de ce qu’elle voulait être une fois libérée de ses entraves et obligations.
Son père, plus sage qu’il ne le paraissait, tourna les talons sans même pénétrer dans la salle de bain, et s’en retourna dans sa chambre, dépité. Son visage exprimait une perdition rare qu’il n’avait jamais été donné à sa fille d’observer.

* * *

Ephron vint à son tour. Serein comme à son habitude, il entra d’un pas calme, et elle n’eut pas la force de lui demander de partir. Au contraire, elle le laissa agir, telle une poupée sans volonté qui s’en remet aux mains d’un autre. Il la releva lentement, et la prit dans ses bras, dans une étreinte fraternelle et douce. Il lui venait à penser que son petit frère (qui la dépassait déjà d’une tête) ferait une bien meilleure mère qu’elle.
Il la serra patiemment jusqu’à ce que leurs respirations deviennent aussi paisibles l’une que l’autre. Son corps se détendit, et elle eut le désir égoïste de demeurer ici une bonne éternité plutôt que de confronter au reste de sa vie. Elle rassembla pourtant les lambeaux de détermination éparpillés par la drogue, les assembla et brisa le contact avec un sourire mi-gêné, mi-reconnaissant.

Ils allèrent se coucher, sans un bruit, sans un mot.

* * *

« Hayaste ! Hayaste !

- Hein ? »

Kenneth l’appelait depuis bien une minute ; il s’était forcé à chuchoter, mais l’empressement de sa voix était palpable. Les dix premières fois, encore plongée dans les affres du sommeil paradoxal, elle crut ces appels partie intégrante de son rêve. Mais petit à petit, à force d’insistance, elle commença à comprendre que la voix de son frère se distinguait plus nettement parmi les perceptions effacées de son songe. Instinctivement, son esprit tenta vainement de reconquérir les esquisses volatiles de ce qui fut un agréable rêve, mais plus il s’y appliquait, plus elles s’enfuyaient, comme si elle essayait de rapprocher deux aimants de même charge. Les appels répétés qui ne cessaient de quémander son attention achevèrent ses efforts, et elle se trouva éveillée, somnolente, mais éveillée. Elle pouvait au moins se réjouir de la dissipation des effets de la drogue.

« J’ai fait un de ces rêêêvees ! Faut qu’j’te raconte !

- Et l’mien de mmmsfj, il cngnne pas, grommela-t-elle sans conviction.

- Qu’est-ce que tu dis ? »

Elle soupira, s’étira plusieurs secondes, puis se colla contre le mur afin de céder un peu de à la pile électrique, qui s’en empara avec plaisir. Elle entendit Ephron s’agiter sur sa couchette, et s’excusa mentalement de ce grabuge qui l’avait probablement réveillé. Puis, avec une patience qu’elle s’étonnait toujours de posséder, elle écouta Kenneth relater ses incroyables aventures avec ses mots d’enfant, ses retours en arrière si caractéristiques, tant et si bien qu’à la fin elle n’aurait su résumer ce qu’il s’était vraiment passé. Peut-être cela était aussi du à la fatigue, mais elle ne se faisait pas d’illusions quant à l’importance des talents de conteur de Kenneth s’agissant de son incompréhension. Une remarque l’arracha à ses pensées.

« Hey Haya, le monstre il brillait comme toi !

- Ah oui ?

- Pourquoi tu brilles toi ?

- A cause de l’Altération.

- C’est la magie ? On en a parlé à l’école !

- Yep, la magie...

- Pourquoi je brille pas ?

- Parce que le monstre qui brille, de ton rêve, il ne t’a pas donné de sa lumière.

- Et pourquoi toi tu l’as ? »

Hayaste, malgré elle, se remémora le douloureux évènement, plus douloureux encore que ceux qui se rapportaient à son père. Liam et elle avaient décidé très jeunes de mettre en place un trafic de drogues, qui rapporteraient plus que le maigre salaire parental. Haya avait accepté son idée avec cœur, comme toujours, et tous deux s’étaient enfoncés dans un champ. Ils s’étaient assis là, et Liam, en tant qu’étudiant dans une classe d’élite, s’était lancé dans le projet. La botanique, il l’avait étudié des années durant, et Haya était uniquement là pour l’assister. Son travail était avant tout de feuilleter des pages de propriétés des espèces à disposition afin d’en dégager quelques-unes intéressantes.

« Tu te souviens de Liam ?

- Celui qui fait peur ?

- Euh, oui, celui qui fait peur. Il y a quelques années, nous sommes allés… cueillir des champignons, mentit-elle effrontément.»

La recherche dura des semaines ; plusieurs heures d’affilé elle se retrouvait forcée à décrire les effets et emplois des espèces, bien souvent les mêmes décrites par des auteurs différents. Elle aurait qualifié ce travail d’asservissement, si elle ne plaçait pas tant d’espoir en Liam et ne lui vouait pas un tel culte de la personnalité. A force de s’asseoir dans ce même endroit, dans un champ reculé, tout s’était aplati et formait une sorte de bibliothèque tout en moquette à ciel ouvert.

« Nous nous baladions fréquemment ensemble… »


Puis, du jour au lendemain, les livres disparurent, remplacés par des échantillons, des outils, tout un attirail digne d’un chirurgien équipé. Liam lui annonça qu’il mettrait au point sa nouvelle drogue, et qu’elle seule connaîtrait son secret. Elle participerait à la vente, mais l’argent gagné devait être soigneusement dépensé, et avec modération, afin de ne pas attirer l’attention sur leur travail. Elle accepta tous ses termes, l’assista à nouveau, apporta le peu de connaissances qu’il lui avait été possible d’emmagasiner en treize ans de vie. Tous deux firent office de cobayes, et …

« Haya ?

- Quoi ?

- Ben continue ton histoire ! »

Elle réalisa que, emportée par ses souvenirs, elle en avait perdu l’objet de la discussion. Elle prit une longue inspiration épuisée, se tourna sur le côté, et reprit son histoire à voix basse, bien consciente cependant qu’Ephron l’écoutait, concerné lui aussi par son récit.

« Et alors là, le monstre lumineux est apparu. »

Il était tard, bien trop tard. Les lumières étaient pratiquement toutes recouvertes, et seules subsistaient les veilleuses que l’on gardait par précaution. La jeune fille s’était glissée dans la nuit, après une rude discussion avec le paternel. Elle approchait dangereusement son quinzième anniversaire, son visage possédait encore l’innocence de celui qui espère, poursuit sans relâches ses efforts dans l’attente d’un bonheur hors-de-portée. Silencieuse, telle une ombre, elle déambula dans les rues, puis par les champs. Ses pas la guidèrent jusqu’à leur refuge. Là, elle ferma les yeux et demeura immobile. Elle fit une prière, celle de savoir surmonter toute épreuve, celle de savoir protéger les quatre enfants qui la suivaient. La faiblesse la tourmentait, elle ne rêvait que d’héroïsme et de courage, s’était peinte une Hayaste parfaite, qui agirait dans l’ombre pour le bonheur de quatre êtres si doux, si tendres, quatre êtres qui méritaient qu’un autre se sacrifie.

Le silence l’envahit. Il fut tout d’abord agréable et rassurant, puis bascula dans l’oppressant. Elle osa entrouvrir les paupières, mais elle voyait mieux les yeux fermés. Ses sensations visualisaient avec plus de précision son environnement que ses yeux ne savaient le décrire. L’espace d’un effroyable instant, ses émotions se décuplèrent, ses pensées tournoyèrent, et des tremblements, qui n’étaient ni dus à la colère ni au froid la parcoururent. Le « monstre » s’empara d’elle sans prévenir, il s’infiltra dans chaque particule de son être et de son esprit pour se les approprier, les faire siennes une à une. Petit à petit, elle sentit son corps se défaire et s’échapper de ses mains. Il lui sembla que quelqu’un, ou plus probablement quelque chose, tentait de voir par ses yeux, se mouvoir par ses membres, sentir par son odorat et écouter par son ouïe.

« Il s’est approché de moi très lentement. »

Hayaste se força à ouvrir les yeux, mais seule une lumière éblouissante lui parvint. Ironiquement, elle ne sut poser un nom sur la couleur de cette clarté. Il lui sembla qu’elle était faite de ténèbres et de lumière à la fois, passait par toutes les nuances de couleurs chaudes, dénombrait un par un tous les niveaux de gris, en s’arrêtant ponctuellement sur des indigos et turquoises venus d’un autre monde. Ses iris se dilatèrent, elle eut une sensation d’aveuglement. Puis tout lui sembla prendre feu, comme si des billes brûlées à blanc avaient été déposées sur ses rétines. Elle gémit, ou cria, elle ne parvenait plus à se souvenir de la réalité des faits. Instinctivement, elle porta ses mains pour les presser contre ses yeux douloureux. Mais ce geste n’atténua en rien la souffrance, il ne fut que réconfortant de par son aspect familier.

« Et plus il s’approchait, plus sa lumière était forte. J’ai dû fermer les yeux. »

Fermer les yeux fut à ses yeux sa pire erreur. Ce simple geste devint par la suite, et symboliquement, ce qui enferma le démon en elle. Accepté, propulsé au plus profond d’elle sans aucune résistance de sa part, il recula tout d’abord jusqu’à l’arrière de son crâne. Ses tympans se mirent à sonner, sa tête à tambouriner. Une fois de plus, elle hurla, tomba à genoux. Le fil de ses pensées, s’il lui appartenait encore, était perturbé par l’intensité de cette présence étrangère contre laquelle elle luttait. Mais plus elle se battait, plus la présence apprenait d’elle et redoublait d’effort. Elle la sentit couler jusqu’à son cœur, ses battements se synchronisèrent avec les siens. Ils se firent plus lents, moins motivés par la peur, bien que son cerveau lui ordonnait toujours d’augmenter son rythme cardiaque sous l’effet de l’angoisse.

« Là, il a posé sa main sur mon cœur, et il l’a fait battre moins vite. »

Haya sentit le démon couler dans sa poitrine de la même manière qu’un fluide remplit un verre. Il emplit son être, avala le reste de ses membres, et elle s’écroula par terre, comme si porter son poids ainsi que celui d’un démon représentait trop de travail pour ses jambes ankylosées de douleur.
Son corps entier brûlait. Elle pensa vainement que reposer dans un bûcher eut été préférable, car au moins une fin au supplice aurait été connue. Mais alors que la présence s’enfonçait, encore et encore, s’emparait de plus que ce qu’elle ne croyait posséder, elle crut sa douleur éternelle. Si elle avait dû se représenter en cet instant, tour à tour recroquevillée puis étendue de tout son long suivant la manière dont elle exprimait son tourment, alors elle aurait peint sa peau en flammes pour exprimer la brûlure persistante. Brûlure qui, lui semblait-il, annihilait son corps tout entier.

Les larmes qui coulèrent de ses yeux paraissaient celles d’une personne fiévreuse contre ses joues et ne furent nullement rafraîchissantes. L’air se fit rare dans ses poumons, et l’atmosphère plus étouffante que jamais. Elle suffoquait tant que crier devint impossible. Obstiné, elle continua à gémir, mais l’absence d’oxygène étouffa probablement toutes ses tentatives. Elle eut encore la force de maudire la présence, et de l’envoyer en efet.

« Je l’ai… accepté, j’ai, accepté sa présence et il m’a donné sa magie. »

Des heures passèrent, voire des journées. La suite fut confuse, elle se rappelait de ne plus voir, ne plus sentir, puis soudain d’avoir conscience des bruits alentours, des plantes sous ses mains, de l’immensité noire au-dessus d’elle. Lorsqu’elle parvenait à voir clairement, à dégager la vision d’un démon de celle d’une simple Tarkin, elle observait un halo de lumière émanant de sa chair-même. Ce halo, elle savait ce qu’il signifiait. Ce halo, elle se mit à le haïr tout autant qu’à le craindre. Les premiers instants de sa vie d’Altératrice, elle refusa de croire en cette nouvelle réalité, refoula cette mort prématurée qui viendrait tôt ou tard, cette puissance dont elle ne voulait pas. Hayaste, dès leur rencontre, détesta ce démon et ce pouvoir trop grand qu’il lui garantissait.

Toutefois, après cette longue nuit de méditation, elle se rappela son souhait, et comprit son destin. Elle accepta sa bêtise d’avoir pensé trop vite, et finit par remercier à contrecœur le destin, pour lui avoir ouvert la voie et offert le seul moyen de protection viable ici-bas. L’Altération.

« Et c’est là que la lumière est apparue autour de moi. Et maintenant je peux faire plus de choses que ceux qui n’ont pas la lumière.

- Tu fais quoi de plus ?

- Je vois mieux.

- N’importe quoi, j’y vois très bien moi.

- C’est vrai, Kenny, c’est vrai.

- Quoi d’autre ?

- Rien d’autre Kenny, la magie c’est pas si bien que ça… Ça rend les gens tristes.

- Si c’est génial ! Moi plus tard je veux être Altérateur ! »

Hayaste demeura muette, incapable de répondre à une telle envie. Elle décida que ses désirs n’étaient pas nécessairement son futur. En son for intérieur elle pria pour que la magie ne pose pas ses doigts tyranniques sur son petit frère.

« Mais, Haya, pourquoi ça rend les gens tristes ? demanda-t-il soudan, et une certaine inquiétude était décelable dans sa voix.

- Parce que… Les Altérateurs, ils doivent partir plus tôt. Et moi, je devrai vous quitter, peut-être bientôt. Il faudra que je m’en aille, avant papa s’il le faut. Et ça me rend triste.

- Ah bon, tu vas partir ? Mais pourquoi ? Et papa il va partir aussi ?

- Oui, on s’en ira là-haut, très haut, acquiesça-t-elle dans une piètre méthode euphémistique -et passablement stéréotypée par la même occasion.

- Non ! Vraiment ? Sur Ubhara ? A la surface ?

- Oui, même plus haut encore ! répartit-elle avec un entrain qui lui était inconnu.

- Et tu viendras nous voir pour tout nous raconter ?

- Oui, fit-elle rêveusement, puis elle ajouta, comme un poème récité aux étoiles, dans la nuit solitaire : je serai au creux de tes oreilles, dans le parfum des fleurs rares, je caresserai ta peau lors des brises légères, et tu me retrouveras dans la gorgée d’eau qui rassure et dans les friandises que tu achètes en souvenir des moments heureux. Mais tes yeux, en revanche, ne sauront plus me voir.


- Tu dis des choses bizarres. Je t’ai dit que j’y voyais très bien. »

Hayaste sourit un peu, pressa son petit frère contre elle, et se laissa bercer par ses inspirations régulières.


Dernière édition par Hayaste Enedwaith le Mer 21 Mai - 11:52, édité 1 fois
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Kharlène Pynt
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