- Spoiler:
Word a planté, et je n'ai pu récupérer que le tout début de ce que j'avais écrit ce matin. Je suis dégouté, et j'ai la flemme de tout réécrire tout de suite. je poste quand même le début, mais c'est loin d'être fini.
Hisayo – Tu joues de plus en plus mal, Nobu.
Nobu ne répondit pas. Les yeux fixé sur le plateau de go, il ne pouvait qu’admettre sa défaite. Ses pierres noires étaient encerclées, isolées. La partie s’était achevée sur un massacre. Avec un soupir, il se redressa.
Nobu – Vous avez toujours été plus douée que moi, Altesse.
Hisayo poussa un soupir en regardant le guerrier qui lui faisait face. Nobu n’avait jamais été le genre d’homme que l’on pouvait comprendre facilement. Mais depuis quelques temps, elle parvenait de moins en moins à lire en lui.
Hisayo – Altesse ? Tu continues à m’appeler Altesse…
Nobu – C’est votre rang. Je ne suis pas un Kamiame.
Hisayo – Non, mais nous avons presque grandi ensemble, mon frère te voyait comme un frère, mon père te voit comme un fils, et tu as déjà tenté un certains nombres de fois de me faire comprendre que tu me voyais comme bien plus qu’une sœur. Ca créé des liens, tu ne penses pas ?
Nobu – Les liens se brisent.
Hisayo ne répondit rien. La mort de Jin avait rendu Nobu étrange. Depuis qu’il était entré dans le Palais Gris, demeure des Kamiame, en nage, les mains rouges de sang, leur apporter la lame ébréchée de Jin, Nobu n’avait plus jamais été le même.
Il n’en était pourtant pas à son premier ami perdu. Non, décidemment, quelque chose n’allait pas. En fait, plus elle y réfléchissait, et plus Hisayo pensant que Nobu lui cachait quelque chose. Il devait avoir un problème quelconque, et, comme à son habitude, tentait d’affecter une solidité qui était loin, très loin d’être la sienne.
Hisayo – Nos liens sont donc brisés ?
Nobu – Je ne sais pas. J’abandonne.
Il balaya d’un geste de la main les pierres du plateau, et se releva.
Hisayo – Reste un peu.
Nobu – Je ne crois pas.
Il fit volte face, et se dirigea vers la porte. Derrière lui, Hisayo se redressa.
Hisayo – Je te demande de rester.
Nobu se figea, et lui jeta un rapide coup d’œil par dessus son épaule.
Nobu – J’ai entendu.
Il se remit en marche, et sortit. Il entendit à peine Hisayo murmurer quelque chose qui ressemblait à « c’est un ordre » avant de commencer à dévaler les escaliers.
Hisayo ressemblait bien trop à Jin pour qu’il puisse supporter de la voir. Jin. Pourquoi cet abruti avait-il tenu à continuer le combat encore et encore ? Nobu avait beau savoir qu’il avait contribué à sauver un certains nombres de Kedakais en se chargeant lui même de trancher la gorge à son maître et ami, il en gardait une certaine… angoisse.