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 Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque

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Errance Sombrelune

Errance Sombrelune


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MessageSujet: Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque   Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque I_icon_minitimeJeu 22 Mai - 9:26

[Hors-Sujet : Hum... Par où commencer? Par le début vous allez me dire? Et bien non! En faite si. Voilà ça fait de très nombreuse années que je n'ai pas fait de RP à proprement parlé et encore plus longtemps sur forum ^_^ Alors j'espère que vous me pardonnerez mes petits écarts. Bon voilà c'est dit! Ensuite, j'ai un peu de mal à comprendre ces fiches de présentations, alors encore une fois j'espère que je ne vais pas trop m'éloigner de vos attentes et si c'est le cas, heu... Je crois que vous avez le droit de me fouetter, enfin pas le visage par contre.
Ah... Oui encore une petite chose ^_^, j'ai un petit soucis avec mon avatar, est-ce que quelqu'un pourrait me le dimensionner de façon à ce qu'il soit grand et beau mais qu'il ne déforme pas le forum?]

Je ne sais pas ce qui ce passe. Je suis seule dans le noir... Je ne sens ni sol sous mes pieds, ni vent sur mon visage. Une douleur me tenaille les côtes, un goût de fer  agresse mon palais! Et je ne vois rien... Rien d'autre que cette obscurité menaçante. Non pas que j'ai peur du noir, au contraire, d'ordinaire je m'y complais, mais cette noirceur, a quelque chose de semblable avec la mort. Serais-je morte? Serais-je dans le purgatoire, attendant le jugement de tout mes péchés? J'essaye de bouger mon bras droit, mais je ne ressent aucun mouvement, aucun brassement d'air, juste cette douleur qui me déchire les entrailles. J'essaye aussi de crier, mais aucuns sons n'est perceptible, je ne sens même pas mon visage essayer de bouger pour émettre le moindre bruit. J'ai peur, oui, je crois que mélangé à la douleur, ce que je ressens c'est de la peur. Mais que m'arrive-t-il ?...

Je n'ai plus la notion du temps, je suis dans cet enfer, seule avec moi-même et cette douleur insupportable depuis un moment et rien ne se passe. Essaye de te rappeler ! Essaye de te souvenir !

Oh... Ça y est je vois une lumière blanche se rapprocher, je ne ressent plus aucune douleur, je commence à entendre un bruit quasi inaudible. Et plus cette lumière s'approche et plus les bruits deviennent fort. J'entend... Des pleures? Des pleures de nourrissons? La lumière m'éblouit, mais je sens que ma vue commence à s'adapter. Je suis enveloppé d'un halo de chaleur. Non attendez, c'est de moi qu'émane cette chaleur, c'est moi qui pleur. Ma vue c'est enfin adapté à cette lumière, un homme est penché sur moi. Non, il me tien dans ses mains et me regarde avec des yeux doux. Je le reconnais, c'est mon père! Mais... Papa... Tu es... Mort... Il y a du monde qui s'agite au-tour de nous, beaucoup de monde, le regard de mon père se détourne de moi, son visage change, et il prononce quelque chose, que je ne comprend pas, que je n'entend pas... Ses lèvres bouge mais le son de sa voix ne parvint pas à mes oreilles. Ma vue devient flou... La chaleur que je ressentais commence à s'en aller... Je ne vois plus rien...

Non! Je commence à nouveau à ressentir cette douleur dans les côtes... Ce souvenir, ce morceau de ma vie... Ma naissance, comment est-ce possible, je ne peut pas m'en rappeler... On dit que lorsque l'on rend son dernier soupir, on voit toute notre vie défiler devant nous... Je suis donc entrain de mourir, je suis peut-être déjà morte... Si j'avais su que c'était si horrible, j'aurais peut-être tué moins de personnes... Non, je ne dois pas avoir de regret sur la vie que j'ai vécue ! La véritable question que je dois me poser c'est plutôt, comment suis-je morte ?

Aller, Errance concentre toi, qu'elles étaient tes derniers instants ? Qu'as-tu fait ou dit ? Qu'ai-je ressentie ? Oui, est-ce que j'ai eu mal ? Si oui, est-ce que la douleur que j'ai ressentie était agréable ?

Une odeur me chatouille le nez, elle me fait éternuer. En relevant la tête, je me retrouve assise devant un feu de cheminée, je sens un poids sur mes cuisses, et un pelage sous mes mains. Je baisse la tête pour regarder et... Amon ? Mon plus vieille ami, et le seul véritable que j'ai eu durant ma vie. Un coy-loup gris, marbré de noir, chaque membre de la famille Sombrelune en avait un. On racontait que ceux de notre famille naissaient et mourraient les même jours que leurs maîtres. Amon est là, la tête posé sur mes cuisses, d'ailleurs mes jambes sont petite et frêles. Je ne dois pas avoir plus six ou sept ans. D'un coup, Amon lève la tête et commence à aboyer, il y a des bruits de combat qui vienne de la pièce d'à côté. Mon père arrive en courant, une main pressant un plaie sur son cou, il m'attrape par le bras, me lève violemment et me dis quelque chose, que je ne comprend pas, à nouveau je n'entend pas le son de sa voix, mais je part, me précipitant vers une porte, Amon me suit. Je sais que c'est la dernière fois que je verrai mon père, mais je cours, j'ai peur, il n'y a rien au-tour de moi, je cours, je n'ai plus de souffle, mais je continue à courir, et quand je m'arrête enfin... Il y a du feu devant moi, une charrette enflammée me bloque le passage, je suis dans une ruelle étroite. Amon saute par dessus l'obstacle et aboie, il aboie encore, toujours comme si il essayait de faire peur à quelque chose. Des hommes finissent par arriver derrière moi, ils sont armé de fourche, de hache et d'outil en tout genre, ce sont des paysans. Je me débat, j'essaye de m'enfuir, mais je reçoit un coup à la tête et je tombe au sol. J'entend une voix qui résonne, une voix de femme.  


- Quelle horreur d'avoir parmi les Immaculés des êtres si abjecte. Les adorateurs des démons doivent tous périrent ! C'est la main de dieu qui vous guide mes enfants !

Ma vue se trouble encore une fois, j'ai mal aux côtes, le goût de fer revient et je le sens couler dans ma gorge, je souffre et ma vue comme mon ouïe disparaissent, je me retrouve de nouveau dans le noir.

Je ne suis pas morte comme ça, non ! Je le sais bien. Je connais la vérité, ces hommes, ces paysans aussi. Mais faire ça à une enfant. Je n'avais rien fait. Et aujourd'hui suis-je morte pour ces même raison? Suis-je entrain de souffrir pour ce que je leur ai fait par-la suite? Et cette femme? Oda, elle se disait détenir un pouvoir divin, mais quand sa vie s'en est aller sous la lame de mon couteau, ce que j'ai vue ce n'était pas un dieu quelconque, ce n'était que du sang, son sang. Et dans son regard, il n'y avait pas d'éclaire, de flamme ou je ne sais quoi d'autre, juste mon reflet et celui de son âme sortant de son corps.

Quelle macabre aventure pour une enfant. A l'époque je ne comprenais pas, je ne savais pas. Encore maintenant toute cette histoire n'est pas résolu. Mais je ne veux pas d'une autre vie. J'ai prit du plaisir, et j'ai... Oui, j'ai aimé ces souffrances qui m'ont forgées. Oh... Pas sur le moment, mais ce qui en a découlé à chaque fois.

Aller ma petite, concentre toi, tu divagues là! La douleur certainement...  


- Non... Ne la tuez pas maintenant. Elle servira d'offrande à notre dieu tout puissant.

Je suis assises dans un chariot qui avance et j'ai les yeux bandés. L'odeur de chaire brûlé vint jusqu'à moi, mais ne resta pas longtemps. Dans le chariot, je sens la présence d'un autre enfant, pas très loin de moi, et de deux hommes parlant à haute voix, se ventant de ce qu'ils venaient de faire à un "Seigneur", je ne mit pas longtemps à comprendre qu'ils parlaient de mon père. Ils l'avaient torturé longtemps avant de mettre un terme à se vie. Jamais plus, je n'ai entendu autant de joie et de satisfaction, venant de meurtriers. Le chariot s'arrête brusquement, et un hurlement survient peu de temps après. Je sens quelque chose m'attraper et m'emporter. Je suis ballottée, secouée, on me cogne contre un mur, puis contre une palissade en bois, derrière moi j'entend des gens hurler, d'autre me courir après. Dans cette course effrénée le bandeau qui me couvre les yeux s'arrache, je peut enfin voir, comprendre ce qui m'arrive. Amon cour devant moi et un homme me tien sous son bras. Il a le visage caché sous un capuchon. On s'enfonce de plus en plus dans de petites ruelles sombres. D'un coup l'homme s'arrête, me pose à terre et se retourne pour faire face à nos poursuivant. De son pied il frappe la terre et de grosses craquelures se forme et des flammes en jaillissent. Je ne sens plus de force dans mes jambes, et mes genoux viennent heurter le sol, puis le reste de mon corps. Je ne vois plus que des ombres se battant, pour enfin fermer les yeux. Et les ré-ouvrirent face à Amon, la tête posé sur un rebord de lit. Lit, dans le quel je suis couchée. Je n'ai pas la force de bouger, mais la présence de mon ami me rassure et son air calme m'indique que je ne suis pas en danger.

Les images défilent à grande vitesse devant moi, comme si on passait la vidéo de ces quelques années en avance rapide. L'homme qui m'avait sauvé ne m'a jamais dit son nom, ni montré son visage. J'ai pourtant passer plus de temps avec lui qu'avec mon propre père. Il m'a apprit à manier des armes, surtout les dagues, dans ce domaine j’excellais plutôt bien. Il m'a aussi enseigné à contrôler la magie qui était enfouit en moi. Ces années là ne fut pas très intéressante, ni très joyeuse. Je n'ai pas comme la plus part des enfants de mon âge joué dans la rue, noué de lien d'amitié ou même fêté mon anniversaire. D'ailleurs aujourd'hui, je suis morte et je ne me souvient plus de ma date de naissance. Je dois bien avoir vingt-quatre ou vingt-cinq ans. Mais ça n'a pas d'importance, du moins ça n'en a plus.

Les images s'arrêtes de défiler. Je suis entrain de penser les blessure d'Amon, mes mains sont couverte de sang. L'animal, ne bronche pas, il reste immobile, sa respiration est haletante. Je suis dans une petite pièce, il n'y a pas grand chose, une table et deux chaise devant une cheminée éteinte. L'homme au capuchon est assit lisant un livre. Me laissant me débrouillé avec les plaies de mon ami. Il sait que je vais m'en sortir, il me l'a enseigné ça aussi. Le silence qui règne dans cette pièce est de marbre, jusqu'à ce que quelqu'un vienne frapper à la porte. Je me lève et laisse l'animal blessé, il ne mourra pas, et je vais ouvrir. Je suis nez à nez avec une femme, habillé de rouge, derrière elle se tien un groupe de paysans armés. Je reconnais l'un d'entre eux, il faisait partie de mes poursuivant quelques années plus tôt. L'homme en capuchon pose une main sur mon épaule, je ne l'avais pas entendu se lever, ni se déplacer. Ce contact avec sa main était un signe, non, un ordre. Un ordre m'indiquant de ne rien faire, de me calmer. Mais je sens au plus profond de mon estomac une haine et une rage monter. Je me retrouve face aux personnes que j'ai juré d'éliminé par tout les moyens possibles et parce que cet homme, dont je ne connais que son enseignement, me met une main sur l'épaule, je devrais refréner ce flot de rage, si envoûtante, si alléchante, si délectable ?  


- Alors ma petite, après tout ce temps à te chercher, tu étais en réalité sous notre nez. ATTRAPEZ LES !!!

Je claque la porte, me retourne, j'inspecte la pièce, et me précipite sur Amon, l'aidant à se lever. Puis nous passons dans la pièce d'à côté, là j'y attrape un sac, j'ouvre ensuite la grande armoire où nous rangions les armes, je prend un Kriss et je sort de la maison par la porte de derrière. Il n'y a qu'un homme, certainement là pour éviter que nous nous échappions. D'un coup net et précis je lui tranche la gorge, sectionnant ainsi ses cordes vocale. Et je m'éloigne de la maison m'évanouissant dans l'obscurité des ruelles. J'entend des gens courir, hurler. Ils sont à ma recherche, mais je suis caché. Un garçon passe devant moi et un homme derrière lui, armé d'une hache, je sors de l'ombre et lui plante ma lame dans le dos, au niveau de la colonne vertébrale, accompagnant sa chute avec mon bras libre pour qu'un minimum de bruit soit fait. Une fois la mort donner, je retourne dans ma cachette. Il y a des bruit de combat dans les rues aux alentours, mais mon objectif n'est pas noble, je ne cherche qu'à me venger de cette femme. Alors je sors à nouveau de l'ombre pour me diriger dans les ruelles sombres. Éliminant sur mon passage les fanatiques isolés.

Je donne la mort, à chaque coup de dague, je sens la vie s'extirpé du corps de mes victimes. Ça me procure un plaisir fou, comme un langoureux et long baisé... J'aime, oh... Oui j'aime arracher à ces hommes, ce qui les animes. Ma course sanglante vers la vengeance continue, et cette folie sanguinaire qui m'anime ne semble pas me lâcher, mais je prend du plaisir. Un plaisir que jamais au par-avant je n'avais ressentie. Toute la nuit je la passe à me faufiler entre les ombres et à abattre mon courroux.

Au petit matin, quand le son des combats se tut, je suis de nouveau seule. Couverte de sang plus ou moins sec, je semble reprendre peu à peu conscience. Je repense à ce que j'ai fait, mais aucune tristesse ne me submerge, aucun regret, aucun sentiment de la sorte. Je suis comme soulagée. Je me retourne pour regarder au-tour de moi et je ne vois pas Amon. Il est certainement rentré à la maison. Alors je prend la route, déambulant dans les rues de la petite ville, ne me cachant pas du regard des passants, j'avance vers la maison, le sourire au lèvre, inconsciente, naïve...

J'arrive dans ma ruelle, il y a du sang, des cadavres, ce n'est pas moi qui ai fait ça. La porte est brisée, seul les gonds sont encore attaché au mur. Je m'avance, regardant ce spectacle et enfin je passe le seuil. L'homme en capuche est là, inerte sur le sol, mon maître, mon mentor, mort... Une feuille de papier est poignardé sur lui. Et dans la masure, aucune traces d'Amon. Ma vue se trouble encore une fois, mes côtes me saillissent à nouveau.

Je me retrouve encore et toujours dans le noir, dans cette obscurité répugnante. Je sais que Amon n'est pas mort ce jour-là. J'aimerais comprendre, savoir pourquoi la Mort était-elle si délectable de mon vivant, mais quant elle se présente à moi, elle est si amer, si détestable ? Pourquoi mets-elle autant de temps à m'emporter ? Cette douleur, je ne l'aime pas. Je le jure, je passerais ma prochaine vie à la chasser, à la traquer et quand enfin je l'aurais trouvé, je lui planterais ma lame dans ses putains de côtes. Quand mon arme sera en elle, je la ferai pivoter, je la remuerai ! Et je mettrai du temps à l'achever. Je le jure !    


- Tu... Tu n'es... Qu'un démon parmi tant... D'autres...

Je suis dans une forêt, à moitié couché sur la femme en rouge. Ma lame est planté dans son cœur. Je ne comprend rien, je suis confuse. La seule chose que je ressent c'est une libération. Je vient d'appliquer ma vengeance. Je suis enfin libéré de ce fardeau. Je regarde plus attentivement. La femme, Oda, son cadavre gît sous mon corps, son visage est comme horrifié, tordu de douleur. Et je prononce ces mots.

- Ta mort est ta récompense !

Je me lève et me retourne. Devant moi, se dresse une immense forêt et pour la première fois je vois le ciel. Des rayons de soleil tentent tant bien que mal à passer entre les feuilles des arbres. Je reste un moment, debout, à regarder ce spectacle magique. Puis viens le moment où je baisse la tête. Je vois Amon, couvert de blessures, dévorant le corps d'un homme prit dans des ronces. Ronces que j'avais moi-même créées pour éliminer ce même homme. Je souris à la vue de ce spectacle, mais aussi parce que je viens de retrouver le seul être qui me reste. Que vais-je faire maintenant ? J'ai vengé ma famille. J'ai sauvé mon ami. Je n'ai nul part où aller, où construire quelque chose. Après tout pourquoi vouloir construire ? J'ai apprit à tuer, et j'ai aimé. Pourquoi ne pas continuer ? Non ! Je ne suis pas une fille méchante !

Il y a quelque chose qui me gène dans toute cette histoire. Pourquoi m'a-t-elle traitée de "Démon" ? Les seuls démons que je connaisse, et encore je n'en ai que entendu parlé, ce sont ceux qui vivent sous terre, ceux qui chasse les humains. Et je n'ai pas l'impression de leur ressembler. Je n'avais même jamais tenu un arme la première fois que l'on m'a appelé comme ça. Je dois savoir, je dois comprendre. Je me sens à nouveau bizarre, je cligne des yeux, jusqu'à ce que toute lumière disparaisse, mes côtes me font à nouveau mal. Mais la douleur est devenu supportable. Toutes ces visions, ces moments de ma vie, tout revivre en si peu de temps. Ça me rend nostalgique. Pourtant ce n'était que le début de ma vie.

Je reste quelque temps  comme ça, dans le noir, sans mouvements possible, à réfléchir sur ma vie, sur les raisons pour lesquelles je suis dans cette situation.

La vue me revient, mon odorat et l'ouïe aussi. Je suis de retour dans les souterrains, assise dans une ruelle, une odeur de merde dans le nez. Amon couché à côté de moi. Je sens que je ne suis pas dans mon état normal. J'ai un garrot sur mon bras gauche, une seringue est par terre, le long de mon pied, posé à côté d'elle une cuillère. Je reprend mes esprits peu à peu. Je suis en pleine descente, le produit ne fait plus d'effet. Je fouille mes poches et en sort un bout de papier, dessus, il y a un nom et une adresse. Je me souviens ! J'ai du travaille. Je tapote gentillement la cuisse du coy-loup, qui redresse la tête et me regarde. J'essaye ensuite de me lever, avec difficulté. Lui, sans mal. J'attrape un grand bâton et m'appuie dessus, de mon pied je fais glisser la seringue et la cuillère plus loin et je me mets en marche, titubante, m'aidant du bâton pour avancer.

Quand j'arrive à l'adresse indiqué, j'ai retrouvé toutes mes faculté motrice. J'observe les lieux, des enfants jouent dans la rue, des adultes assit sur un banc les surveilles. Un peu plus loin, il y a d'autre personnes, le quartier semble être tranquille, sans histoire. Je regarde Amon et lui fait signe de ne pas bouger d'ici. Ensuite je prend la direction de la maison indiqué sur mon bout de papier. Sans frapper j'entre, la pièce est sombre, une femme est allongé sur un divan, elle dort. En silence, je continue à avancer dans la pièce et passe dans la suivante, celle-ci est vide, je la traverse pour passer dans une troisième pièce. Un homme me tourne le dos, il est habillé simplement. J'empoigne ma dagues à ma ceinture et la sort lentement de son fourreau. L'homme n'a toujours pas remarqué ma présence dans sa maison. Bien, très bien, j'aime quand mon travaille se fait rapidement et sans histoire. Je saisie l'homme par les cheveux et aussi rapidement que mon ombre je lui plante ma lame entre les deux omoplates, transperçant ainsi son cœur. C'est une mort peu douloureuse, je n'aime pas faire souffrir les gens qui ne m'ont rien fait. Je sors de la maison aussi silencieusement que quand je suis entrée et vais retrouver Amon, qui lui avait bougé. Il était entrain de jouer avec les enfants. Je souris. Après tout, personne ne m'avait vue entrer ou sortir de cette maison, je pouvais bien rester devant quelque minutes de plus le temps que mon ami s'amuse un peu. Au bout de quelques instant l'animal remarque ma présence et laisse ce qu'il était entrain de faire derrière lui pour me rejoindre. Sans un mot, je me mets à marcher vers le bout de la rue, Amon marche à côté de moi. Nous nous dirigeons vers le centre de la ville, là où je dois récupérer mon argent. Pour faire la route, j'attrape dans l'une des poches de ma veste mon paquet de tabac et après avoir soigneusement roulé ma cigarette, je l'allume et la fume.

Nous sommes enfin arrivé. J'ai rendez-vous dans un genre de salon de thé. Je ne met pas longtemps à le trouver. Chaque fois que j'ai un travaille, c'est là que je vais pour recevoir ma paye. Quand j'entre dedans, le salon est vide, il n'y a qu'un homme habillé en noir de la tête aux pied, une chapeau sur la tête et de grosse lunette de soleil noir sur le nez.    


- Errance, ça me fait plaisir de te voir.

- Tu as mon argent ?

- Bien entendu, je t'ai même apporté un petit cadeau.

L'homme pose sur la table un petit sachet remplit d'une poudre marron et de son pied il fait glisser, du dessous de la table, un sac à dos.

- Et ce que je t'ai demandé ?

- Ce que j'aime avec toi, c'est ton côté... Directe, pas de chemin tortueux, tu vas toujours au plus... Directe.

- As-tu trouvé ce que je t'ai demandé ?

- Bien sur ! C'est dans le sac avec ton paiement.

Je prend le sachet de poudre sur la table et le sac à dos, puis me retourne et sans dire un mot je sors du salon de thé. Je n'aime pas cet homme, il a un côté trop sûr de lui, hautain. Il se croit intouchable, mais si il ne me payait pas, ça ferait longtemps que je lui aurais ôté son petit sourire narquois.

Je prend la direction d'une petite ruelle sombre, à l'abri des regards indiscrets. J'inspecte les lieux, mon coy-loup me suit à la trace. Après m'être bien assuré que je ne serais pas dérangé, je m'assois par terre, le dos contre un mur. Je sors le petit sachet de poudre et le pose devant moi. Amon s'approche et me regarde un long moment avant de se coucher le long de ma jambe. Nous sommes installé là pour un bon moment alors autant s'assurer d'être à notre aise. Je fouille dans la sacoche que j'ai à la taille et en sort une petite boite, je l'ouvre. Dedans, il y a une cuillère, un briquet, une petite fiole d'eau et une seringue dans un emballage stérile. Je pose la boite devant moi, juste à côté du sachet de poudre. Ensuite, j'ouvre le sac à dos. Dedans il y a un peu de nourriture, une bouteille d'eau potable, de l'argent et une grosse enveloppe. Ah... Enfin ! Je vais savoir d'où je viens.

J'ouvre l'enveloppe et en sort plusieurs feuille de papier sur les quelles il y a beaucoup de chose d'écrite. Je les lis attentivement. Une fois. Je n'arrive pas à croire ce qui est écrit, alors je relis une deuxième, puis une troisième fois. Il y a les réponses que je cherche depuis tant d'années. La famille Sombrelune est une famille très ancienne. Si j'en crois ce qui est écrit ici, c'est une famille qui existait déjà avant le grand cataclysme. Sulivan Sombrelune, un homme riche, il était bijoutier. Un jour, il a découvert sa femme avec un autre homme. De fureur, il tua sa bien-aimé et son amant. Les années qui ont suivit, il les a passé en prison. A sa sortie, il était malheureux et plein de regret. Alors, il est écrit ici qu'il s'adonna à des rites occultes, et qu'il passa un contrat avec un "Démon". Sur la feuille, il n'y a pas les thermes du pacte, juste qu'il avait vendu son âme et celles de ses descendants, et ce pour une durée indéfini. Il est écrit aussi, que ce jour là, il serait revenu au près de ses enfants accompagné d'un animal aux allures de chiens et que la bête était enceinte. Que lors qu'elle eu vue les enfants de Sulivan, elle mit au monde cinq chiots et que depuis lors tout les Sombrelune sont accompagné d'un gardien canin. De leurs naissances, jusqu'à leurs morts.

Ce n'est pas possible, ce n'est pas cette histoire qui à bien pu déclencher tout ça ! Ce n'est absolument pas possible.

Je perd encore une fois la vue, je n'entend plus rien, je ne sens plus Amon le long de ma cuisse. Mes côtes me font à nouveau souffrir. Et pour la énième fois, je me retrouve dans la noir. Je n'ai ni chaud, ni froid. Est-ce que c'est la drogue qui à causé ma mort ? Ou...  


* Réveils-toi ! Ce n'est pas fini ! Moi aussi, je dois savoir ! *


Dernière édition par Errance Sombrelune le Jeu 29 Mai - 5:28, édité 7 fois
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Kharlène Pynt
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MessageSujet: Re: Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque   Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque I_icon_minitimeJeu 22 Mai - 11:31

Salutations, et bienvenue avant toute chose!
Pour la candidature, nous n'avons aucune attente particulière si ce n'est le respect du contexte établi ^^ Il faut aussi qu'on sache à quelle faction appartient ton personnage, mais je te laisse finir avant de faire la moindre remarque sur le contenu. Pour rappel, tu peux (mais n'es pas forcée) te présenter dans la section présentation. Redimensionner une image, c'est pas dans mes compétences, désolé Mad
Au niveau de l'écrit en soi, fais attention aux quelques fautes d'orthographe (palé, pleures, aucuns) et de conjugaison (ses lèvres bouge, aller). Y'en a pas tant que ça, t'en fais pas! Si t'as la moindre question, n'hésites pas à passer par la FAQ, nous envoyer un mp, ou nous contacter via notre skype (ubhara.arbitre). Ravi de te compter parmi nous dans tous les cas, et hâte de lire la suite!
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Errance Sombrelune

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MessageSujet: Re: Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque   Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque I_icon_minitimeJeu 29 Mai - 5:33

Voilà, j'ai fini. J'espère ne pas avoir trop bâclé la fin. Mais bon, il le fallait sinon je n'aurais jamais vue la fin.

Pour les fautes d'orthographe, hum... Pardonnez moi d'avance. Et pour les aspects drogues, si ils sont trop détaillé et choquant, et bien dites le moi, je ferais plus attention à ça dans mes RPs. Sur ce je vais guetter impatiemment ma validation ou non.
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Kharlène Pynt
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MessageSujet: Re: Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque   Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque I_icon_minitimeJeu 29 Mai - 10:41

Autant de questions de réponses Very Happy
J'ai hâte d'en savoir plus sur ce personnage. Pour moi c'est une validation, reste à voir si l'un de mes deux collègue va suivre.
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Pranan
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MessageSujet: Re: Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque   Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque I_icon_minitimeVen 30 Mai - 0:40

Récit très captivant, et intrigue prometteuse! J'approuve! Néanmoins, même si tu l'as déjà dis, attention aux fautes! ça m'a parfois un peu bloqué dans ma lecture! Bienvenu chez nous!
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Kharlène Pynt
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MessageSujet: Re: Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque   Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque I_icon_minitimeVen 30 Mai - 10:19

Pour ta candidature, tu empoches 196 points d'expérience!
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MessageSujet: Re: Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque   Errance Sombrelune ou la fumée d'un pacte démoniaque I_icon_minitime

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